L’orage gronde
Si encore il annonçait des averses, toujours bienvenues suite aux semis de maïs. Mais non, ce qui tonne est l’évidence d’un profond
mépris. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas autant parlé d’agriculture dans l’hémicycle, or le décalage entre les besoins des
producteurs de grain et ce qu’il y a sur la table est abyssal. La société à des attentes et il faut, certes, y répondre.
Mais il convient d’abord de désentraver les agriculteurs au lieu de demander toujours plus. La simple assurance d’un revenu fiable permettrait alors de s’engager vers l’écoute sociétale. Il faut déjà aller bien soi-même pour être à l’écoute des autres. Trop élémentaire pour nos dirigeants.