CEPM Corn Market n°205

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MONDE : Cours stable à Chicago

Du 31/01 au 07/02, les cours de l’échéance mars à Chicago ont gagné 0,9 $/t pour se situer à 151 $/t. La production d’éthanol est en hausse de 5% par rapport à la semaine précédente et les stocks en baisse de 3%. Les chiffres des exportations sont bons eux aussi avec des ventes à l’export de 1,3 Mt la semaine passée. L’origine américaine regagne en compétitivité en Asie face au maïs ukrainien (environ 10 $/t de moins CIF Asie). Les cours restent stables, dans l’attente du rapport USDA du 11/02. De plus, l’inquiétude liée à l’épidémie de coronavirus domine toujours. La Chine pourrait activer la clause de force majeure de l’accord commercial avec les USA afin de repousser ses obligations d’achats. Toutefois, elle a annoncé une baisse de droits de douane sur de nombreux produits agricoles américains (soja, poulet, porc…). Au Brésil, 9% du soja est récolté contre 10% en moyenne sur les 5 dernières années. Toutefois, cela masque de grandes disparités. La récolte au Mato Grasso est très en avance alors qu’au centre-sud et au sud du pays, elle accumule les retards à cause des pluies. Les semis de maïs safrinha suivent la même dynamique, ce qui pourrait conduire à des baisses de surfaces dans le sud du pays. Par ailleurs, l’impact de la sécheresse sur la récolte de maïs safra au sud du pays se confirme avec des baisses de rendement estimées entre -7 et -30% selon les Etats. En Argentine, les semis s’achèvent et sont à 99% effectués. Les conditions de culture restent stables avec 59% des maïs en conditions « bonnes à excellentes ». Les pluies de la semaine passée ont amélioré les réserves hydriques alors que les maïs tardifs entrent en phase de pollinisation.

EUROPE : Baisse des cours sur Euronext

Du 31/01 au 07/02, les cours de l’échéance mars sur Euronext ont perdu 1 €/t pour se situer à 167,5 €/t. Le ralentissement des importations européennes se confirme. 13 Mt ont été importées au 02/02, contre 14 Mt à la même date lors de la campagne précédente. L’origine ukrainienne compte pour 53% de ces importations mais connaît, en volume, un repli de 10% par rapport à la campagne 2018/2019. La demande pour le maïs ukrainien fléchit, notamment sur les marchés asiatiques, et en particulier en Chine du fait de l’épidémie de coronavirus.