Forte pluviométrie annuelle
La pluviométrie depuis le début de l’année hydrologique, septembre 2019, est supérieure à la normale sur la quasi-totalité du pays, avec un excédent généralement compris entre 25 et 50%. Elle est proche de la normale uniquement sur une zone allant de la Franche-Comté à l’est du Massif central ainsi que de l’Ardèche au littoral de l’Aude.
Rechargement des nappes d’eau souterraines
Après un étiage 2019 plus intense que la moyenne sur l’ensemble du territoire, la recharge a débuté dès octobre, et s’est généralisée à l’ensemble des nappes en novembre. La situation devient favorable sur la quasi-totalité des nappes. Sur la moitié nord du territoire, les nappes poursuivent leur recharge et la situation s’améliore ; les niveaux sont désormais autour de la moyenne à hauts. Au sud, les tendances sont hétérogènes, du fait de déficits pluviométriques en janvier et février. La situation s’est alors dégradée mais demeure satisfaisante avec des niveaux autour de la moyenne à hauts. Seules exceptions, les nappes alluviales de l’Adour et du Gave du Pau affichent des niveaux sous la moyenne mensuelle. Enfin la situation est moins favorable sur les nappes du couloir rhodanien et de l’est du Massif Central. Ces dernières accusent toujours les déficits pluviométriques de ces dernières années, même si l’effet bénéfique de la recharge continue à se faire sentir. En mars 2020, la pluviométrie devrait permettre de poursuivre la recharge de l’ensemble des nappes. Les éventuels déficits pluviométriques locaux auront un impact principalement sur les nappes réactives. Les situations devraient doc continuer à s’améliorer lentement jusqu’à la fin de la recharge.
Ces dernières accusent toujours les déficits pluviométriques de ces dernières années, même si l’effet bénéfique de la recharge continue à se faire sentir.
Les déficits pluviométriques locaux de mars auront un impact principalement sur les nappes réactives. Les situations devraient donc stagner ou continuer à s’améliorer lentement jusqu’à la fin de la recharge.
Notons que certaines préfectures ont maintenu des arrêtés tout au long de l’hiver. Le maintien de tels arrêtés est préjudiciable et peut entraîner des tensions dans les zones concernées.