Cette année encore, le maïs français a subi de plein fouet les caprices du climat. La campagne aura été marquée par des aléas continus de l’hiver 2019 à l’automne 2020. Malgré une hausse des surfaces de 10 %, la production de maïs grain évaluée à 13,6 MT est décevante en raison d’un rendement moyen de 89,4 qx/ha, proche de celui de l’an dernier (89,3 qx/ha), mais inférieur à la moyenne quinquennale (93,1 qx/ha). Comme pour 2019, les maïs irrigués remontent la moyenne : l’irrigation ne concerne que 35 % des surfaces de maïs grain mais 45 % de la production.
La production de maïs fourrage, très affectée par la sécheresse dans le nord-est, a été préservée dans les zones océaniques. Globalement les performances seront meilleures qu’en 2019 en quantité comme en qualité.
La sole maïs semence a augmenté de 17 % à 80 400 ha mais les résultats seront inférieurs aux objectifs (à 86%)
Les surface de maïs doux ont, quant à elles, augmenté de 3 % et la production est également attendue inférieure à l’objectif (à 92%).
Le Président de l’AGPM, Daniel Peyraube, a rappelé l’ambition de la maïsiculture française, clé de la souveraineté alimentaire et la nécessité de préserver les territoires maïsicoles.
Lien vers la vidéo présentée à l’Assemblée Générale de l’APM du 26/11/2020