Le plan de relance a été présenté le 3 septembre 2020 par le Premier Ministre.
Parmi les priorités du volet agricole, retenons celle concernant le « renouvellement des agroéquipements nécessaires à la transition agroécologique et à l’adaptation au changement climatique ». Cette mesure permettra le financement d’équipements de protection contre la sécheresse.
Les modalités de financement sont similaires à ce qui a été mis en place dans le cadre de l’Appel à Projet de FranceAgriMer sur la réduction de l’usage et des risques des produits phytopharmaceutiques. Le financement sera possible pour une liste d’équipements éligibles, une seule demande est possible avec possibilité d’inscrire plusieurs matériels par demande, les dépenses éligibles seront comprises entre 2 000 et 40 000 € avec un taux de cofinancement variable, et prévu à 30% dans le cas de la mesure « aléas climatiques », avec une bonification JA/CUMA de 10 %.
L’ouverture de l’appel à projet est prévue pour le 1er janvier 2021 et sera ouverte sur 2 ans, sur le principe « premiers dossier déposés, premiers dossiers instruits ».
La liste définitive des matériels éligibles a été élaborée par FAM et IRRIGANTS de France, en lien avec les équipes d’Arvalis, a veillé à ce que la caractérisation des équipements soit la plus large possible, et que la liste définitive corresponde à des types de matériels utiles pour les agriculteurs et susceptibles de pouvoir rentrer dans ces différents dispositifs d’aides. Ainsi, il faut souligner que malgré l’opposition initiale de FAM, Irrigants de France a pu réintégrer dans la liste les appareils de mesures, sondes tensiométriques ou capacitives, les ordinateurs et logiciels de pilotage ainsi que « le nécessaire pour faire une retenue d’eau ».
Le plan contient également une mesure intitulée « Renforcement de la sécurité de barrage » insérée dans le volet écologie qui pourra également comprendre le financement de « travaux d’investissements consistant en des reprises ou améliorations des barrages, permettant d’augmenter la capacité de stockage du barrage et ainsi le volume d’eau disponible pour l’irrigation. »