Après un cumul des pluies entre septembre 2020 et février 2021 légèrement excédentaire (moyenne de 6 % par rapport à la normale) où seul le Nord Est affichait un déficit pluviométrique, mars et avril ont été très secs sur l’ensemble du territoire.
Les niveaux de pluviométrie relevés au cours du mois de mai ont cependant renversé la tendance et permis d’aborder le début du mois de juin sous de meilleurs auspices.
État des nappes
Au premier mai, la situation est jugée satisfaisante par le BTGM, avec des niveaux proches à supérieurs aux moyennes mensuelles sur les nappes de la craie et des formations tertiaires du Bassin parisien et d’Artois-Picardie ainsi que sur les nappes alluviales et du Plio-quaternaire du Bassin aquitain. Avec des niveaux plutôt bas, la situation est moins favorable sur le reste du territoire.
Une communication du gouvernement précocement alarmiste
Le ministère de la Transition Ecologique a publié le 18 mai une carte des départements présentant selon lui un risque sécheresse évalué sur la base d’une analyse issue de différents modèles agro climatiques et de relevés réalisés au printemps. Mais ces éléments ne tiennent pas compte des pluies conséquentes de mai. Une fois encore, Irrigants de France regrette une communication inutilement alarmiste.
Publication disponible sur le lien suivant : https://www.ecologie.gouv.fr/face-au-risque-secheresse-nouveaux-outils-preparer-lete
Début juin, 13 départements ont déjà mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. Cependant ces niveaux ne concernent que des petits bassins, et ne signifient absolument pas un problème de sécheresse précoce.