Face à la pression sociétale, les solutions chimiques pour lutter contre les ravageurs du maïs se réduisent drastiquement et l’AGPM se bat sans relâche pour sauvegarder les solutions disponibles ou en trouver de nouvelles en s’appuyant sur l’expertise d’Arvalis. C’est ce qu’a expliqué le Secrétaire Général Adjoint de l’AGPM, Jean-Marc Schwartz, lors de l’Assemblée Générale.
Au-delà de la lutte contre les mouches, pour laquelle nous avions attaqué en justice le refus de dérogation pour l’utilisation des néonicotinoïdes dans les zones les plus touchées, la lutte contre le taupin est depuis quelques mois au cœur des préoccupations. La commission européenne avait en effet prévu de proposer au vote le non-renouvellement de la cypermethrine, principale molécule efficace disponible. L’AGPM se mobilise pour que son usage sous forme de micro-granulés reste disponible.
Au-delà de ces préoccupations très spécifiques, l’AGPM s’est engagée aux côtés des AS végétales et de la FNSEA sur des dossiers emblématiques et très médiatisés tels que la mise en place des zones de non-traitement au voisinage des habitations (ZNT), la sortie du glyphosate et plus récemment, le plan pollinisateurs.
La protection du maïs passera aussi par une sélection variétale performante et l’accès aux biotechnologies. Le prix Nobel de chimie, attribué à la chercheuse française Emmanuelle Charpentier, confirme l’importance stratégique des nouvelles techniques d’édition du génome. Via la CEPM qui réunit les producteurs de maïs au niveau de l’UE, l’AGPM se mobilise au niveau européen pour que la règlementation, initialement conçue pour les OGM, soit revue.
L’objectif de l’AGPM reste la performance de notre culture pour répondre aux défis économiques, alimentaires et climatiques que nous avons devant nous.