Suite à l’annulation du Congrès du maïs, l’Assemblée Générale de l’AGPM s’est tenue en visioconférence le 26 novembre dernier. Le Président Daniel Peyraube a présenté les grandes actions menées tout au long de l’année, insistant sur les trois priorités suivantes.
- L’obtention d’une PAC compatible avec la maïsiculture française en sécurisant le revenu des producteurs, à travers un premier pilier fort et un deuxième pilier en faveur de l’assurance et de l’investissement, en particulier dans le stockage de l’eau. L’AGPM y travaille aux niveaux national et européen avec les autres associations de productions végétales. Elle se mobilise également pour l’avenir des exploitations spécialisées maïs en refusant l’obligation de rotation à la parcelle et en démontrant l’intérêt de pratiques agricoles reposant sur la couverture hivernale ou le mulching.
- L’affirmation d’une maïsiculture engagée, mais protégée. L’AGPM poursuit son engagement vers une maïsiculture durable et agit pour que la certification HVE se développe. Mais parallèlement, elle dénonce les impasses techniques et les distorsions de concurrence. Car une production de qualité doit être protégée des ravageurs.
- La poursuite des engagements portés l’année dernière au Congrès de Toulouse: 10 000 exploitations maïsicoles certifiées HVE et de 1 million de tonnes de carbone stocké sous crédits label bas carbone en 2025. Ces engagements sont soumis à conditions qu’il faut réunir. D’une part en obtenant un cahier des charges HVE mieux adapté à la maïsiculture : ce travail devrait porter ses fruits en 2021. D’autre part, en œuvrant à la mise en place d’une méthode grandes cultures avec l’AGPB, la CGB et la FOP, déposée auprès du Ministère de l’Écologie et dont la validation est attendue en fin d’année pour voir les premiers projets générateurs de crédits Carbone dans les exploitations maïsicoles, dès l’année prochaine.
Comme le Président Daniel Peyraube l’a rappelé : « Nous en appelons à un cap clair, une vision partagée pour que le maïs français puisse continuer à nourrir, mais aussi à relever le défi du réchauffement climatique, de la maîtrise de nos énergies, du renouvellement de nos matériaux… Car les ressources du maïs sont immenses, de même que celles des femmes et des hommes qui constituent nos filières. »