Alors que la campagne se termine l’AGPM, avec l’expertise d’Arvalis, en a révélé le bilan à la presse le 23 octobre. Sans surprise les conditions climatiques de l’année se sont avérées stressantes pour les cultures et ont affecté, à des degrés divers, l’ensemble des productions maïsicoles : grain, fourrage, semence et doux. En maïs grain, les surfaces 2019 ont renoué avec la croissance et atteint 1,43 millions d’hectares, soit 5% de plus qu’en 2018. Ainsi, sur la base d’un rendement national estimé par l’institut Arvalis à 89,3 quintaux / hectare, la production nationale 2019 atteindra 12,3millions de tonnes. Ce résultat intègre les 50 000 hectares qui ont été récoltés en fourrage. Le rendement moyen, bien en-deçà de la moyenne quinquennale de 96,7qx/ha masque de fortes hétérogénéités. Les résultats sont, sans surprise, au rendez-vous pour les cultures irriguées, à l’exception des zones impactées par des arrêtés d’irrigation. Les conditions climatiques de l’année montrent, une fois de plus, tout l’intérêt du stockage de l’eau pour sécuriser la production.
En maïs fourrage, les surfaces restent stables avec 1,4 millions d’hectares emblavés. Les résultats s’avèrent également hétérogènes en quantité – de 6 à 18 t MS/ha – comme en qualité.
En maïs semence, la surface a augmenté de 13 % à 68 500 hectares. Le pic de chaleur, pendant la floraison, a pénalisé les rendements. Le résultat technique moyen sera inférieur à l’objectif et voisin de 90 %.
En maïs doux la surface est en baisse de 6 % par rapport à l’an dernier avec 22 000 hectares. Alors que les récoltes se terminent, les résultats semblent conformes à l’objectif.