Réunis en congrès les 21 et 22 novembre à Clermont-Ferrand, les maïsiculteurs ont partagé le bilan de l’année 2022, heureusement contrebalancé par les très bons rendements de la campagne 2023. Présidée par Franck Laborde, l’Assemblée Générale a permis de rappeler que pour assurer la souveraineté alimentaire française et européenne, assurer le développement des filières dans les territoires, produire de la biomasse pour décarboner et lutter contre le changement climatique, il faudra nécessairement accroitre surfaces et production de maïs et maintenir la compétitivité de la culture, ce qui passe par une meilleure anticipation et gestion de l’ensemble des risques.
« Pour y arriver, nous aurons besoin d’eau, d’engrais décarbonés, de produits phytosanitaires et de semences performantes. », a ainsi déclaré Franck Laborde, président de l’AGPM. Un point d’attention important a également été noté concernant la communication, rappelant l’importance pour la filière maïs de développer une stratégie d’impact, proactive et positive, ayant pour objectif de contrer les idées reçues.
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a pu rappeler l’importance du travail déployé en lien avec les Associations Spécialisées dont l’AGPM pour défendre collectivement l’agriculture et ses filières et la nécessité de rester mobilisés sur tous les fronts.