Le projet d’arrêté relatif à l’usage de semences de betteraves traitées avec des néonicotinoïdes a été mis en consultation publique entre le 4 et le 25 janvier.
Cet arrêté prévoit actuellement que le maïs ne puisse pas être implanté l’année qui suit des betteraves traitées aux néonicotinoïdes. En conséquence, dans les régions concernées par ces rotations, les producteurs seront face au choix suivant : soit implanter des betteraves non protégées en prenant un risque sanitaire majeur pour leur production, soit trouver un nouvel assolement, soit supprimer la betterave. L’AGPM a donc déposé sa contribution, dans laquelle nous précisons que malgré l’intérêt de la dérogation prévue, nous regrettons que les restrictions inclues dans l’arrêté conduisent à un résultat allant à l’encontre de l’objectif de la loi, qui était d’apporter une réponse à la grave crise traversée par la filière de la betterave sucrière française.