Réunis dans le cadre de son Conseil d’Administration le 26 mai, la CEPM a analysé le projet Green deal de la Commission Européenne, axé sur les deux stratégies : « de la ferme à la table » et « biodiversité » susceptibles d’orienter la réforme de la PAC.
Climat, alimentation, santé, énergie sont des défis immenses et les français attendent des réponses allant vers davantage de souveraineté et de protection de leurs valeurs. Mais la Commission européenne oriente l’agriculture de l’UE sur la voie de la décroissance sans tenir compte des enseignements de la pandémie du coronavirus.
Pour Daniel Peyraube, Président de la CEPM : « Faisant fi des enseignements de la crise du covid qui ont remis en lumière la nécessité d’une alimentation abondante, locale, de qualité, et de la capacité de l’agriculture à répondre à l’urgence climatique, ce Green deal a aujourd’hui tout d’un « black deal ». Nous disons oui à la poursuite de l’évolution de nos pratiques mais réellement aux services de nos concitoyens. Nous refusons de sacrifier notre maïsiculture au profit d’importations aux modes de production bannis de nos territoires. L’UE ne doit pas s’entêter sur le chemin de la décroissance mais redonner à l’agriculture européenne la capacité d’exploiter son potentiel. Les maïsiculteurs européens y sont prêts ».