Dans l’état des débats sur la PAC post-2020, avec la nouvelle Commission qui s’installe, la reprise du dossier par les nouveaux Députés, et l’entrée en jeu de la présidence finlandaise, il n’est pas trop tard pour rendre aux maïsiculteurs européens leur force de production et assurer leur revenu. La CEPM a formulé 4 propositions en ce sens:
Encadrer la subsidiarité pour les paiements directs en consacrant, au moins, 60 % du premier pilier au paiement de base. Limiter la conditionnalité aux exigences actuelles et y rendre éligible toute pratique alternative à la rotation contribuant efficacement à la qualité des sols. Plafonner à 15 % l’ensemble des transferts possibles du premier au second pilier. Consacrer 30 % du second pilier à la gestion des risques pour assurer la compétitivité et la résilience des exploitations.