L’AGPM, l’AGPB, la CGB et la FOP, ont partagé leurs vives inquiétudes concernant la prochaine politique agricole commune et sa déclinaison nationale dans le cadre des Plans Stratégiques Nationaux (PSN). Les exploitations de grandes cultures se mobilisent, dans les départements et sur les réseaux sociaux, pour une PAC équilibrée et ambitieuse au service de la souveraineté alimentaire de la France et de l’Europe. Voici ce que nous demandons :
− Le revenu des producteurs de grandes cultures doit être sécurisé par les aides du 1er pilier, l’augmentation des transferts vers le second pilier doit donc cesser.
− La convergence des aides doit être limitée et compensée pour les situations les plus impactées.
− Les aides couplées doivent être adaptées afin de compenser les effets de la convergence et favoriser la structuration des filières, voire par le développement de programmes opérationnels.
− L’Eco-régime, destiné à accompagner la transition agroécologique, doit être accessible à tous et sans distinction de modèles, avec la reconnaissance de schémas de certifications tels que la certification environnementale de niveau 2 et la certification maïs. Aussi, la certification des pratiques, telle la certification environnementale de niveau 2, la certification maïs, comme le recours à des pratiques agronomiques vertueuses doivent permettre l’accès à ces programmes.
− Le taux du paiement redistributif doit être limité à 10 % et s’appliquer jusqu’à la dimension moyenne des exploitation françaises (63 hectares).
− Une protection des exploitations face à la multiplication des aléas grâce au développement des outils de gestion des risques et plus particulièrement de l’assurance climatique, avec un déclenchement dès 20 % de perte.
− Un soutien amplifié à l’investissement pour les exploitations de grandes cultures afin de favoriser les transitions et en particulier pour les zones intermédiaires.
Retrouvez le communiqué de presse 4 AS
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