La tension autour de la gestion quantitative de l’eau est grandissante.
Les OUGC sont de plus en plus confrontés à des attaques concernant les autorisations pluriannuelles de prélèvement (AUP), et des recours sont également déposés contre les arrêtés d’autorisation des réserves d’eau. Ce contexte a des répercussions considérables à la fois sur la pérennité des exploitations directement concernées par ces contentieux, mais également sur l’engagement des agriculteurs dans les démarches collectives autour de la gestion de l’irrigation, et dans la mise en place des PTGE.
Ce constat a conduit à mettre en place un Groupe de Travail dédié à « la gestion quantitative de l’eau à travers les projets de territoire et le développement du stockage de l’eau ». Ce groupe de travail CORENA copiloté par le MTE-DEB, le MAA-DGPE et par l’APCA, et dans lequel Éric Frétillère porte la voix des irrigants, a tenu 7 réunions entre novembre 2019 et novembre 2020. Son objectif est d’identifier et d’analyser les difficultés rencontrées et a conduit les ministères de la Transition Écologique et de l’Agriculture à proposer un projet de décret sur la gestion quantitative de l’eau.
L’analyse de la première version du texte montre que nombre de nos demandes n’ont pour le moment pas été prises en compte. IRRIGANTS de France, l’APCA, la FNSEA, les JA, et la Coopération Agricole restent totalement mobilisés à tous les niveaux pour que le projet de décret puisse sécuriser les volumes dont l’agriculture a besoin pour assurer la production alimentaire et non alimentaire en France, aujourd’hui et à l’avenir, et contribuer ainsi à la souveraineté de la France.